L'artiste non-binaire Bilou joue entre les pratiques, à l’intersection des médiums de la musique et de l’image. Ça parle du regard à l’intérieur de sa musique et de la voix qui s'élève au sein de ses images fabriquées ou glanées dans son cercle proche. Iel compose une musique électronique à la structure mutante et intime, écrite en français inclusif, une émotion pop retenue par les karchers des harmonizers.
En koala sur son micro, ses notes à fleur de peau s’écorchent en pointant du doigt les déguisements du patriarcat qui lui ont rendu la voix grave. Ça s’irrite jusqu’au retour à l’enfance, dans l’aigu radical d’un‧e enfant bélier qui imiterait un bébé loup pour alléger la gravité. Des couleurs pitchées qui nagent parmi des chœurs qui espèrent encore.